Expositions jeunesse à la Fabrique

 
La Fabrique
7 rue d'Auvergne
21, 22, 23 novembre
Horaires : 10 h – 12 h / 14 h – 17 h
pouss de bamboo

one pieceCette année, La Fabrique vous propose deux expos « jeune public » en accès libre. L’une présente la collection Pouss’ de Bamboo qui fait la part belle à l’adaptation de contes en BD pour une lecture adaptée aux petits bouts. L’autre nous vient du Soleil Levant, bien connue des amateurs de Manga, le bestseller One piece, paru aux éditions Glénat. Venez nombreux !

© One Piece - Glénat


© Coll. Pouss’ - Bamboo

Bob Leguay

Exposition Bob Leguay

Bibliothèque Abbé Grégoire - P.R.I.A.M – rez-de-chaussée
21, 22, 23 novembre
Bibliothèque Abbé Grégoire - section adultes – 1 er étage
24 novembre - 7 janvier 2015
Commissariat : bd BOUM & Patrick Gaumer

Ardan No 67 © Artima/ Leguay Bob Leguay © Photo : collection Jean-Luc LeguayBob Leguay a tout juste vingt ans lorsqu’il propose ses premiers dessins à l’éditeur niçois Publi-Vog. De 1947 à 1950, il y enchaîne des récits complets, King le Vengeur et Garry Kid (un western rebaptisé ensuite Larry Kid, afin de ne pas le confondre avec Garry, une série antérieure parue chez Impéria).
En 1952, il fait son entrée chez Artima. Succédant aux frères Raoul et Robert Giordan, il reprend Tim l’Audace – une bande dessinée publiée dans le fascicule Ardan, puis dans propre revue – qu’il anime sans interruption jusqu’en 1962.
De 1961 à 1968, il apparaît épisodiquement au sommaire de certains périodiques des éditions Impéria (Buck John, Kit Carson, Tex Tone, Caribou et Jim Canada).
A partir de 1962, il restreint volontairement sa production et pratique les métiers les plus variés (de la décoration à la restauration, en passant par l’animation d’un cours de danse).
Bob Leguay autoportrait non datéDe 1976 à 1980, il séjourne aux Etats-Unis, où il vend quelques peintures et réalise des portraits. De retour à Nice, il revient à la bande dessinée par l’intermédiaire de séries et de récits érotiques dans la revue Bédé Adult’. Il prend sa retraite en 1984. Malgré un nombre impressionnant de planches à son actif, Bob Leguay n’occupe qu’une place restreinte dans les ouvrages spécialisés. Le fait qu’il ait essentiellement œuvré dans les revues populaires, à une époque où le statut d’auteur était encore quasiment inexistant, n’y est sans doute pas étranger…. Reste ses histoires réalistes qui ont su, en leur temps, réjouir un large lectorat.

Patrick Gaumer in Dictionnaire mondial de la BD, Larousse,2010

© Artima/ Leguay

© Photo : collection Jean-Luc Leguay

Papa ne sait pas

Exposition Papa ne sait pas - Bastien Griot, Alain Dary et Cécile

Coproduction : bd BOUM, Ville de Blois  et  Caisse d’Epargne
Du jeudi 30 octobre au lundi 24 novembre
Avec la collaborationdes  Editions Glénat
Avec la participation du CRIA 41
Commissariat : bd BOUM

Aujourd'hui, Benoit doit accompagner sa fille Capucine à l'école car sa maman a accouché. En chemin, l'enfant comprend que son père ne sait pas lire. Capucine va donc aider son papa dans son éveil à la lecture.

Les albums de littérature jeunesse ou les bandes dessinées sont des supports incontournables pour le travail d'éveil à la lecture. Dès son plus jeune âge, la mise en relation de l’enfant avec le livre, l’aide à appréhender le monde de l’écrit. Les parents en difficultés de lecture et d’écriture sont désarmés pour aider leurs enfants dans l’appropriation du livre. Aussi l’association bd BOUM souhaite développer un album, objet de médiation entre l’enfant et les parents. L’ouvrage est scindé en deux parties : la première (version bd) évoque l’illettrisme à travers les yeux d’un enfant découvrant les difficultés de son père, la seconde (version album jeunesse) est racontée par l’adulte.
Un dossier pédagogique téléchargeable, sur le site de bd BOUM sera disponible pour les enseignants en septembre.

© Griot/ Dary/ Cécile/ Glénat

Papa ne sait pas © Griot/ Dary/ Cécile/ Glénat

Papa ne sait pas © Griot/ Dary/ Cécile/ Glénat

Kalimbo

 

Exposition Kalimbo - Crisse et Fred Besson
Prix Ligue de l’enseignement de Loir-et-Cher Jeune Public 2013

Bibliothèque Abbé Grégoire - Espace jeunesse
Du samedi 8 novembre au samedi 6 décembre 2014

Avec la collaboration des  Editions Soleil

Commissariat : bd BOUM

Kalimbo © Crisse/Besson/SoleilSentant sa dernière heure arrivée, Kalimbo le doyen des éléphants et de la savane, décide de se rendre au cimetière des éléphants. Accompagné de son fidèle ami Makoussa, le vieux lion, il quitte sa tribu et se met en route.
Mais, chemin faisant, les deux compères se voient obligés d’aider un jeune zèbre écervelé, Mata Mata, séparé de sa harde par la course folle des gnous en migration, le petit équidé est devenu une proie facile pour tous les prédateurs de la région. Les deux vieux compagnons vont livrer ce qui pourrait être le dernier combat du pachyderme…
Un bel album qui valorise l’expérience et la sagesse des anciens, l’entraide et la solidarité entre les générations.

© Crisse/Besson/Soleil

Le singe de Hartlepool

Exposition Le singe de Hartlepool - Wilfrid Lupano et Jéremie Moreau
Prix Château de Cheverny de la bande dessinée historique 2013

Bibliothèque Abbé Grégoire, Espace Julien-Angelier

Du mercredi 8 octobre au samedi 6 décembre 2014
Coproduction : bd BOUM & les Rendez-vous de l’Histoire
Avec la collaboration des Éditions Delcourt

Commissariat : Sylvain Gache et Nelly Bris

Référent historique : Pierre Serna

Scénographie : bd BOUM

  Le singe de Hartlepool © Lupano/ Moreau/ DelcourtLupano Moreau OryEn pleine guerre napoléonienne, un navire français fait naufrage au large de Hartlepool. Parmi les débris, un seul survivant : un chimpanzé, mascotte de l'équipage portant l'uniforme tricolore. Mais, dans ce petit village d'Angleterre, où personne n'a jamais vu de Français, l'animal correspond assez bien à l'idée qu'on se fait de l'ennemi. Aussitôt, le singe est traîné en justice, accusé d'espionnage...



Le singe de Hartlepool © Lupano/ Moreau/ Delcourt
Photo© Joël Dubos 

Gradimir Smudja

Exposition Gradimir Smudja

Halle aux grains – 1er étage

21, 22, 23 novembre
Commissariat : Sur la Pointe du Pinceau
Avec la collaborationdes Éditions Delcourt


Au fil de l'Art © I. Smudja/G. Smudja/DelcourtIl est né en ex Yougoslavie. Il a quitté son pays en 1982, pour incompatibilité avec le régime. Il vit actuellement en Italie. L’œuvre de Smudja rend hommage aux grands peintres : Van Gogh, Toulouse Lautrec.
A travers Au fil de l'art, une petite fille, accompagnée de son chat facétieux, découvre successivement les grottes de Lascaux, les machines volantes et la Joconde de Leonard de Vinci, la chapelle Sixtine de Michel-Ange, le lapin de Dürer, les Ménines de Velasquez, avant de croiser la route de Bruegel, Rubens, El Greco, Rembrandt et Vermeer. Un voyage enchanteur et instructif, sublimé par la virtuosité de l’auteur.

© I. Smudja/G. Smudja/Delcourt

Mana Neyestani

Exposition Mana Neyestani

MAISON DE LA BD
9 février au 25 avril 2015
Commissariat : bd BOUM
Avec la collaborationdes Éditions Cà et Là


Dessin Mana NeyestaniNé à Téhéran en 1973, Mana Neyestani a une formation d’architecte, mais il a commencé sa carrière en 1990 en tant que dessinateur et illustrateur pour de nombreux magazines culturels, littéraires, économiques et politiques. Il devient illustrateur de presse à la faveur de la montée en puissance des journaux réformateurs iraniens en 1999. En 2000, il publie son premier livre d’illustrations, Kaaboos (Cauchemar). Le héros, M. Ka, est aussi le personnage principal de la Ghost House (2001) et M. Ka’s Love Puzzle (2004). Catalogué comme dessinateur politique, Neyestani est ensuite contraint de faire des illustrations pour enfants. Celui qu’il a fait en 2006 a conduit à son emprisonnement et à sa fuite du pays. Entre 2007 et 2010, il vit en exil en Malaisie, en faisant des illustrations pour des sites dissidents iraniens dans le monde entier. Dans la foulée de l’élection frauduleuse de 2009, son travail est devenu une icône de la défiance du peuple iranien. Neyestani a remporté de nombreux prix iraniens et internationaux, plus récemment, le Prix du Courage 2010 du CRNI (Cartoonists Rights Network International).
Il est réfugié politique en France depuis 2011 et vit à Paris.

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metamorphose iranienneTout va bien
Dessin et PDF © Mana Neyestani

Yakari

Exposition Yakari - Derib et Job

MAISON DE LA BD

9 février au 20 juin 2015

Yakari 38Derib Job - D PasamonikFils d'un peintre renommé, Claude de Ribaupierre, alias Derib, a la chance de grandir dans une famille où la bande dessinée est bien considérée. En conséquence de quoi il quitte sa Suisse natale pour Bruxelles, où il apprend le métier de dessinateur de BD au sein du prestigieux studio Peyo. Rapidement, il publie dans les magazines Tintin, Spirou et Pilote. Il crée son personnage fétiche, Yakari, à l'âge de 22 ans, mais il faudra attendre sa rencontre avec le scénariste Job pour que le petit indien prenne réellement vie. A partir de 1974, Derib creuse la veine réaliste, avec  Buddy Longway, western atypique mettant en scène la vie d'une famille de trappeurs dans le Midwest. Cette série très personnelle lui permet notamment de nous faire partager son amour des chevaux, dont il est l'un des meilleurs dessinateurs. Il partage ensuite son temps entre Yakari et une série de one-shots contemporains, d'une grande sensibilité. Jo, No Limits ou Pour toi, Sandra mettent ainsi en lumière les malades du Sida, la délinquance juvénile ou la prostitution. Auteur éclectique et résolument humaniste, Derib est également la figure tutélaire de la BD suisse, dont il reçoit fréquemment les jeunes auteurs les plus prometteurs.

© Job/Derib/Lombard - Photo : © D. Pasamomnik

Etienne DAVODEAU

Une rétrospective de l’œuvre d’Étienne DAVODEAU «Grand Boum-Ville de Blois  2013» déclinée en trois grandes parties.

Du 27 avril au 20 juin 2015
Commissariat : Patrick Gaumer
Scénographie : bd BOUM

Visite commentée de l'exposition par Patrick Gaumer et rencontre avec Etienne Davodeau le dimanche 23 novembre à 11h.

Le chien qui louche

Les copains d’abord…

Entre deux livres en solo, Étienne s’offre quelques récréations aux côtés de Joub (Max et Zoé ; Geronimo) et de David Prudhomme (La Tour des miracles, d’après Georges Brassens).

Planches originales et illustrations extraites de : Max et Zoé (dessin de Joub) ; Geronimo (dessin de Joub) ; Il s’appelait Geronimo (dessin de Joub) ; La Tour des miracles (dessin de David Prudhomme).

Chroniques / Fictions

interview Etienne DavodeauNé en 1965, dans les Mauges, entre Angers et Cholet, Étienne Davodeau passe son enfance à griffonner. Plus tard, son diplôme des Beaux-Arts en poche, le jeune homme s’oriente naturellement vers la bande dessinée. Après Les Amis de Saltiel, sorte de galop d’essai proposé dans la fugace collection « Génération Dargaud » — où l’on croise à l’époque quelques « petits jeunes qui montent » comme Félix Meynet, Christian Cailleaux, Nicolas Dumontheuil ou Olivier Berlion —, il signe Le Constat, qu’il considère comme son premier véritable ouvrage personnel. Un livre inséré dans « Long Courrier », une autre collection Dargaud.

Le Constat, une œuvre fondatrice dans laquelle pointe déjà cette volonté de mettre en scène des personnages complexes, ambivalents, avec leurs doutes et leurs faiblesses. Un peu comme dans la « vraie » vie… la souplesse narrative en plus.

Suivent divers récits à taille humaine comme Le Réflexe de survie, Quelques jours avec un menteur ou Chute de vélo, parus chez Delcourt et Dupuis. Dans ce même registre fictionnel, Davodeau imagine le poignan

Lulu femme nue, un diptyque édité par Futuropolis, adapté au cinéma par Solveig Anspach et interprété par Karin Viard.
En 2013, Futuropolis et le Musée du Louvre coproduisent son loufoque Chien qui louche.

Planches originales et illustrations extraites de  Le Constat ; Juliette Galipette ; Le Réflexe de survie ; Ceux qui t’aiment ; Chute de vélo ; L’Atelier ; Lulu femme nue ; Rupestres ! ; Le Chien qui louche.

Reportages / Documentaires

Étienne Davodeau pratique également une BD de terrain, de reportage.

« J’aime réaliser mes livres à partir de sensations ou d’expériences directement issues de ma réalité. »

Sa réalité, il la puise souvent dans sa région natale, signant chez Delcourt l’étonnant Rural ! — sous-titré « Chronique d’une collision politique » et préfacé par José Bové —, puis Les Mauvaises Gens, mettant en scène ses propres parents, Marie-Jo et Maurice, des ouvriers aux racines catholiques, militant pour s’émanciper d’un patronat paternaliste.

davodeau-leroy

« Mes parents pensaient que leur histoire n’était pas exceptionnelle, ce qui est vrai, et qu’elle n’était pas intéressante, ce qui est faux. Mon intention n’était pas de "raconter leur vie", mais de me servir de leurs expériences militantes comme d’un fil rouge pour évoquer tous ces mouvements sociaux qui ont traversé la seconde moitié du XXe siècle. »

Continuant dans cette veine « documentaire », il s’associe avec le scénariste Kris sur Un homme est mort, paru chez Futuropolis.

Toujours pour cet éditeur, devenu de fait son label attitré, il sort Les Ignorants. Récit d’une initiation croisée. Étienne, dessinateur, et Richard, vigneron, partagent leurs passions respectives, échangent leurs savoirs.

À la rentrée 2014, le site Lemonde.fr, puis la Revue dessinée pré-publient Mort d’un juge, une enquête sur l’assassinat du juge Renaud en 1975, sur fond de règlement politique, qu’il assure avec Benoît Collombat, grand reporter de France Inter spécialisé dans l’investigation.

De cette collaboration naîtront plus tard d’autres chapitres sur les « eaux troubles de la Vème République ». L’ensemble fera l’objet d’un album édité par Futuropolis sous le titre Cher pays de notre enfance, en 2015.

Pour l’heure, cette exposition bd BOUM vous en présente ses premières planches originales.

Planches originales extraites de : Rural ! ; Les Mauvaises Gens ; Un homme est mort (avec Kris) ; Paroles de tox ; Le jour où… 1987-2007. France Info, 20 ans d’actualité ; Immigrants ; Les Ignorants. Récit d’une initiation croisée ; Mort d’un juge (avec Benoît Collombat).

« Je dessine parfois des reportages ou des documentaires et parfois des livres de "fiction". Mais je ne fais pas de réelle différence entre des deux genres. Ils procèdent de la même démarche : observer, écouter, puis raconter ce qui se passe autour de moi. »

Pudique et sensible, Étienne Davodeau continue d’inscrire le monde réel au cœur de son travail et de transmettre son « goût des gens ».

© Davodeau/Futuropolis - Photo : © Futuropolis