Résidence avec Marion Duclos

Résidence de Marion Duclos

Auteure accueillie d'avril à mai 2018

Marion DuclosEn 1984, Marion a 3 ans, elle décide qu'elle sera ingénieur des zoos et forêts à cheval ou égyptologue. C'est donc tout naturellement étudie l'hydrobiologie et parcoure les rivières de France.À 25 ans, elle revoie ses ambitions à la hausse et se consacre à la bande dessinée. Attachée à sa région, elle intègre une école bordelaise, l'ESMI, où elle attaque une remise à niveau éclair. Elle travaille pour l'édition et la presse jeunesse (Fetjaines, Petit à Petit, Casterman et Fleurus), et découvre l'auto édition avec Frogs in Scotland. Elle sort en 2015 Victor et Clint un album de BD jeunesse, puis Ernesto, une histoire qui lui tient à cœur, pré-publiée en 2010 sur Coconino-World. Pendant les mois d'avril et mai 2018, Marion Duclos est en résidence à Blois avec la Maison de la BD, pour travailler sur son prochain projet d'album jeunesse "Le noyau d'Olivia".

 

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Résidence avec Fati Kabuika

Résidence de Fati Kabuika

Auteur accueilli du 8 janvier au 31 mars 2018

Fati KabuikaFati Kabuika est né en République démocratique du Congo. Diplômé de l'Académie des beaux-arts de Kinshasa, Il est actuellement chef d'atelier au sein de l'association BD Kin Label.

Il est le co-auteur de la BD La Chiva Colombiana aux éditions Les enfants rouges. Il a participé à la BD collective Afrique conte la BD aux éditions Dalimen (Algérie) et à la BD Congo 50 aux éditions Roularta Books (Belgique).

Il dessine le second tome de "La vie d'Andolo", scénario Christophe Edimo, aux éditions Toom-Comics.

 

Le 22 février, Fati Kabuika a animé  avec Christophe Edimo une conférence sur "La bande dessinée africaine" en partenariat avec Toom éditions. Cette rencontre avait pour objectif de mieux connaître le rôle de la bande dessinée dans la société africaine, les styles graphiques, les thèmes, le lectorat, la publication et la distribution...

 

résidence

Résidence de Frédéric Debomy

Résidence en octobre et novembre 2017

Frederic DebomyDans le cadre de sa résidence à la Maison de la bd de Blois, en octobre et novembre 2017, il a travaillé à l’écriture de son prochain ouvrage,
abordant une nouvelle fois le génocide des tutsi au Rwanda.


Né en 1975, il a publié divers ouvrages, notamment avec les dessinateurs Edmond Baudoin, Olivier Bramanti et Louis Joos. En 2001, il initie au sein de l’association Khiasma un projet intitulé Birmanie, la peur est une habitude, un livre paraît, mélangeant témoignages et bandes dessinées. Il participe ensuite de 2005 à 2011 à l’association Info Birmanie, qu’il quitte après avoir dirigé le livre Résistance – Pour une Birmanie libre, auquel contribuent Aung San Suu Kyi et Stéphane Hessel. Sur le sujet, il a récemment publié Birmanie – Des femmes en résistance et Birmanie – De la caricature à la démocratie ?
Son premier ouvrage relatif au génocide des Tutsi du Rwanda est une fiction dessinée, Turquoise, avec Olivier Bramanti (2012). En 2010, il prend part, comme chercheur, à un colloque de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) : « Entreprise de « réécriture » de l’histoire : controverses autour du génocide des Tutsi ».

D’avril à juillet 1994, au Rwanda, près d’un million d’hommes, de femmes et d’enfants sont exterminé(e)s pour la seule raison qu’ils étaient Tutsi. Loin des formules commodes de « guerre interethnique » ou de « conflit tribal » trop souvent utilisées pour traiter des conflits africains, ce dernier génocide du 20e siècle est le produit d’un racisme      « moderne » et non d’une haine atavique « traditionnelle ». Né dans la colonisation, réapproprié à la fin des années 1950 par une partie des élites politiques et de la population, ce racisme fournit la toile de fond idéologique de l’extermination. Cela ne signifie pas que le génocide était irrémédiablement inscrit dans l’histoire rwandaise depuis un demi-siècle, mais il ne fut pas non plus un accident, surgi de manière inattendue en 1994. L’historien Florent Piton qui consacre sa thèse au génocide et Frédéric Debomy, auteur de la bande dessinée Full stop (ouvrage soutenu par CICLIC dans le cadre d’une résidence à la Maison de la bd), se sont rendus sur place afin d’étudier ces évènements. Ils reviendront sur ce dernier génocide du XXème siècle.
 

Résidence de Micaël


Micaël, auteur accueilli du 6 février au 1er mars 2017 et du 15 au 31 mai 2017

Micaël QueirozMicaël Queiroz est né à Paris en 1982. Après avoir passé 15 ans à Buenos Aires, il revient à Paris, la ville où il vit et travaille actuellement.

Droitier sur le terrain de foot et gaucher pour le dessin, il décide sa vocation à l'âge de 5 ans, lorsque sa maîtresse remarque qu'il est le seul de la classe capable de dessiner de visages de trois-quarts. Quelques années plus tard, il est introduit par le dessinateur argentin Pati du journal Pagina/12 au dessin humoristique, et il publie son premier dessin à 15 ans. Diplômé du Centro Polivalente de Arte de San Isidro, il poursuit ses études d'illustration avec Hermenegildo Sàbat et de peinture avec Héctor Maranesi. Il réalise sa première exposition en 2001 à l'Alliance française de Buenos Aires.

Dès son retour à Paris, il collabore avec différentes et prestigieuses revues littéraires, dont L’Imbécile dirigée par Frédéric Pajak. Il illustre pendant quatre ans l’éditorial d’Alexandre Lacroix en page 3 de Philosophie Magazine. En 2010 il publie son premier ouvrage « Un Argentin à Paris ». Cette même année, il sort « La familia ilustrada » en collaboration avec Laura Gutman. En 2014, son deuxième livre « L'Air du Temps » est publié  chez Les Cahiers Dessinés. Lors de sa résidence il a travaillé sur son  projet "Entrée Plat Dessert" paru en octobre 2017.

L’association bd BOUM /Maison de la bd accueille Micaël lors d’une résidence de deux mois du 6 février au 6 mars 2017 et du 15 au 31 mai 2017. Dans ce cadre, l’auteur a participé à une rencontre-dédicace le 9 février à la Maison de la bd.

 

Résidence

Résidence de Bernard Grandjean

Dispositif de soutien aux "Auteurs associés"
Bernard Grandjean, auteur accueilli en octobre et novembre 2016

couv 9782849531181 grandeNé en 1958, Bernard Grandjean réside à Lyon. Illustrateur de métier depuis 1989, il intervient régulièrement dans l'édition scolaire (Hachette, Hatier, Nathan), mais aussi pour la presse jeunesse (Okapi, Phosphore, Toop'). Il a également réalisé plusieurs livres jeunesses chez Nathan, Hatier et au Seuil.
Depuis 2006, il investit l'univers de la bande dessinée en publiant notamment Amours closes - sur un texte de J.C. Deveney - dans le premier collectif de la librairie Expérience. En 2009, Les Belles années, permet de découvrir son parcours d'ancien des Beaux-arts de Lyon et des Arts Déco à Paris. En 2010, il sort Coup de fil chez Jarjille. En 2011, il enchaine avec Un amour simple bande dessinée sur le quotidien d'une cinquantaine d'handicapés mentaux. C'est dans ce centre que Nono et Lucy ont découvert qu'ils s'aimaient. Et si leurs journées continuent d'être rythmées par les prises de médicaments et par un travail de manutentionnaire en CAT, désormais, ils sont deux. Un jour, Lucy vole un livre sur les océans et mers de France dans un hypermarché. Conquis à l'avance par des paysages comme ils n'en ont jamais vu, ils décident d'entreprendre le voyage de leur vie...

L'association bd BOUM / Maison de la BD a accueilli Bernard Grandjean lors d'une résidence "Auteur associé" du 1er octobre au 30 novembre 2016, en partenariat avec CiCLIC. Résidence durant laquelle il a poursuivi son nouveau roman graphique dont le titre provisoire est "Camille et César". Dans le cadre de cette résidence, l'auteur a participé à plusieurs interventions, notamment à la Maison d'arrêt de Blois, ainsi qu'à la Maison de la bd avec les familles et éducateurs de l'IME d'Herbault et les élèves de l'école ETIC de Blois. Il est intervenu également dans le cadre d'un stage auprès de scénaristes amateurs et initiés les 17 et 18 novembre lors du festival bd BOUM 33.

 

Bernard Grandjean