Débat : 12 septembre, l'Amérique d'après

Samedi 19 novembre, 17 H
Intervenants : Jean-Christophe Ogier, journaliste à France Info et Miles Hyman, auteur
Lieu : Auditorium Bibliothèque Abbé Grégoire

Bilal - 12 septembre▶ Dix ans ont passé depuis le 11 septembre 2001. Des guerres ont éclaté, une crise majeure a ébranlé l'économie mondiale, Barack Obama est à la Maison Blanche... Une décennie après l'attaque terroriste qui a frappé les Etats-Unis, où va l'Amérique?
Pour répondre à cette question, les journalistes de Radio France Pascal Delannoy et Jean-Christophe Ogier, l'éditrice Nadia Gibert des éditions Casterman ont demandé à une vingtaine de personnalités de dialoguer d'une rive à l'autre de l'Atlantique. Le livre « 12 septembre l'Amérique d'après » (coédition Radio France / Casterman) fait entendre ces voix. L'architecte Jacques Ferrier  rebondit sur ce que dit le rocker dessinateur CharlElie. Les journalistes Roger Cohen et Jean-Luc Hees correspondent avec leur coeur. Miles Hyman et Jerome Charyn jouent sérieusement avec leur vision de l'Amérique. Plantu a dit oui tout de suite, et tout de suite a dit : « je veux travailler avec mon copain Daryl Cagle, cartoonist américain de grand talent ». Joe Sacco a invité Munoz et Sampayo. Art Spiegelman, qui ne veut plus dessiner les tours ni parler de la tragique journée, a fini par accepter une longue interview et suggérer que son ami Lorenzo Mattotti illustre ses propos. Russel Banks signe la préface. Le sourire de l'humoriste Sophia Aram éclaire les premières pages. Barbara Hendricks vit dans le nord de l'Europe ; elle observe de loin son pays. A l'inverse de Fabienne  Sintes, l'envoyée spéciale permanente de Radio France qui sonde Washington à deux pas de la Maison Blanche.
Le 1er mai 2011, les Américains retrouvaient Oussama Ben Laden. Plantu livrait dans un màªme mouvement au journal le Monde et à Casterman son fameux dessin de Une représentant les tours meurtries devenues revolvers pointés sur la tempe de Ben Laden. « Le 12 septembre » pouvait commencer, transcendé par la couverture de Bilal.