En juin, après le 1er confinement, l’association a échafaudé différentes hypothèses : du festival normal à l’annulation en passant par le festival avec des contraintes sanitaires fortes. Habituellement la journée du vendredi est dédiée aux scolaires avec l’accueil de 3000 élèves. Il a été décidé - avant l’été - de changer et d’étaler cette organisation avec :
- bd BOUM en classe du 9 au 19 novembre pour les classes du département avec ateliers et rencontres d’auteurs.
- bd BOUM à la Maison de la bd du 9 au 19 novembre pour les classes de Blois avec des ateliers et des rencontres d’auteurs.
- Le maintien de la journée pédagogique mais en privilégiant les spectacles vivants et le cinéma avec une prévision de demi-jauges ; des rencontres d’auteurs pour les lycées.
En septembre tout allait globalement bien et on se dirigeait vers un festival quasi normal. Tout était anticipé des allées plus larges, des postes avec du gel à disposition, un comptage du public et des inscriptions pour les rencontres.
Début octobre la situation était encore tenable mais le taux d’incidence augmente même si le département est encore assez épargné ! La situation bascule avec l’annonce du 14 octobre du Président de la République avec l’instauration des couvre-feux dans les grandes villes. La situation se durcit et il faut anticiper ou subir !
Nous anticipons ! Le 17 octobre, la décision est prise de ne pas maintenir le salon du livre (Halle aux Grains et chapiteau) mais de maintenir le festival : l’escalier Denis Papin aux couleurs du Mickey de Régis Loisel, les expositions présentées en amont du festival (Timo l’aventurier de Yohan Sacré, Jonathan Garnier, Révolution de Younn Locard et Florent Grouazel, On se reposera plus tard de Brigitte Luciani et Claire le Meil), les rencontres scolaires, les rencontres, la remise des prix et d’investir les bars.
bd BOUM se réinvente !
Une quinzaine de lieux ouvre leurs portes pour accueillir une cinquantaine d’auteurs (Fondation du Doute, Bar du Cinéma les Lobis, Espace culturel Porte Côté, Trattoria casa Mia, Anna M, Le Bistrot Quai, L’Aukera, Le coin de Table, Le Bibliovore, Le 12, L’Hôte bureau, Goût du jeu, Le Comptoir Irlandais, Librairie Labbé). Certaines expositions sont abandonnées ou reportées (Les ogres-Dieux d’Hubert et Bertrand Gatignol, De surprise en surprise de Voutch et Noir c’est noir de Philippe Foerster), les expositions à la Maison de la bd sont maintenues (Science et conscience, les mondes d’Emile Bravo, Plaidoyer pour les histoires en forme de champ de blé et de flamme d’allumette soufrée) ou déplacées (La bd africaine francophone avec Al Mata, Biboum, Adjim Danngar, Reine Dibussi, Christophe Edimo, Nadège Guillou-Bazin, Didier Kassaï, Fati Kabuika, Simon Mbumbo et Gaspard Njock).
Le second confinement (30 octobre) sonne le glas du Plan B ! Nous arrivons à maintenir l’escalier Denis-Papin, une exposition à la Mairie (lieu ouvert au public), une partie des scolaires. Avec un peu de réorganisation toutes les rencontres se font dans les classes (72 classes soit 1701 élèves, ce n’est pas si mal pour un festival annulé !). La remise des prix virtuelle est diffusée sur les réseaux sociaux (Grand Boum - Ville de Blois, Prix Lob, Prix Conseil Régional Centre Val de Loire, Prix NR, Prix Conseil départemental, Prix Ligue de l'enseignement 41, Bourse Tremplin Caisse d'Epargne et les 4 médailles en chocolat).